› Rugby : Bergerac 16 - Villeréal 6
A la mi-temps, à part 3 petits points qu'un plaquage à retardement de Miossec, sur leur arrière, leur avait offerts, les Bergeracois avaient été passés à la moulinette jaune et bleue : dominés sur les ballons portés, contestés dans l'alignement, contrés en mêlée fermée, le pressing villeréalais de tous les instants avait étouffé la quasi-totalité de leurs intentions offensives.
Les bonnes dispositions villeréalaises avaient été vite récompensées grâce au pied de Damien Boursinhac. Mais il était dit que ce dimanche de crachin serait un jour de deuil pour le buteur villeréalais. Ni lui (31e, 34e) ni Getto (38e) ne retrouvèrent le chemin des perches.
Et les occasions de scorer furent trop rares. Seule occasion réelle (26e) : sur une touche bergeracoise raflée par Nicolas Chenu, Florent Delorme, au ras, s'ouvrit l'intervalle d'une feinte de passe. Il n'était qu'à deux enjambées de la ligne. Le combat alors devint dantesque et les locaux perdirent les pédales écopant coup sur coup de deux expulsions.
A la reprise, l'usure des Villeréalais allaient très vite devenir évidente. La densité physique des locaux, les mauvais coups, allaient très vite désagréger le collectif jaune et bleu. Son rideau défensif donnait de la gîte et se mettait à la faute (6-6). Depuis le banc, Bargues hurlait « Y a plus de défense, y a plus de discipline ! » : la lucidité cédait sous la fatigue.
Les Bergeracois l'avaient senti. Alors qu'on allumait les projecteurs, sous la bruine, l'ouvreur bergeracois lança une longue offensive de 60 mètres. Le ballon filait jusqu'à l'aile. 2 sautées et 1 redoublée plus loin, les locaux plantaient un essai de ceux que l'on répète à l'entraînement. Les Villeréalais avaient relevé le défi. Confirmé leur renouveau. Mais ils n'avaient pas les moyens de tenir 80 minutes.
Les réactions :
Michel Estrada : « Les garçons ont rempli leur contrat » :
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Dominique Bargues : « On a manqué de lucidité » :
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